C’est avec un très vif plaisir que chef de chœur occasionnel (mais pas d’occasion ! !) et choristes se sont retrouvés en vue de cette nouvelle aventure VL.
Vendredi 18 juillet
Comme d’hab, divers embarquements sont prévus. A Robermont, (déjà que le car s’est présenté un quart d’heure plus tard que prévu), le départ a été compromis par l’arrivée tardive au rendez-vous de Laurette G. qui s’est levée … à l’heure où nous étions censés prendre la route. Catastrophée, craignant que nous partions sans elle, Laurette s’est précipitée (sans faire sa toilette !) vers l’église de Robermont, lieu du rassemblement. Nous, bien sûr, nous ne voulions pas partir sans elle …
A Outremeuse, tout le monde était bien là. No problem !
A la prise en charge du gros de la troupe à Alleur, autre mine déconfite et confuse : Josiane P. Elle a oublié sa tenue de concert ! Ramenée chez elle, pour prendre la belle parure, par notre bon chef Pierrot (qui tient toujours à assister au départ de ses chanteurs pour l’étranger), c’est lui aussi qui l’amena à Barchon pour (r)attrapage du car.
Et dès lors, en route pour l’aventure. Notre chauffeur du car nous amène à 250 km de notre point de départ pour céder le volant à celui qui est chargé de nous véhiculer tout au long du séjour, et prénommé Davor. Tout le monde est joyeux, on est bien ensemble … puis nous apprenons que Laurette (encore elle !), à cause de son réveil en fanfare, a oublié de prendre carte d’identité et carte de banque … D’où chassé-croisé de communications par GSM afin qu'Albert et Jacqueline S., qui partent demain par avion, récupèrent les cartes manquantes.
Arrivée à Linz pour notre première nuit, au Novotel. Nous sommes bien installés.
Samedi 19 juillet.
En voiture, Simone ! pour Budapest. Trajet un peu long, mais sans incident.
Notre repas du soir à l’Hôtel Berlin (qui devait nous abriter jusqu’au vendredi 25) fut agrémenté par la présence de deux musiciens : chanteurs, claviériste, saxophoniste. Grosse ambiance … plusieurs se sont même mis à danser …
Avant de se rendre au dodo, (demain, deux concerts !) répétition dans le fond du restaurant. On était un peu rouillé, mais Christine ne nous a pas imposé une trop longue séance, nous faisant confiance pour les exécutions de demain. On croise les doigts … mais sûrement, tout ira bien.
Dimanche 20 juillet.
Journée chargée : deux contrats à remplir.
A Esztergom, après visite de la crypte de la basilique : concert religieux (en tenue de ville). Placés sous la coupole (à 100 mètres de hauteur) de la plus grande église de Hongrie, tout imprégnés de l’atmosphère sereine, nous avons commencé à chanter. Dans un cadre aussi prestigieux, à l’acoustique exceptionnelle, nous ne pouvions faire autrement que donner le meilleur de nous-mêmes. La première œuvre interprétée fut suivie d’un long silence. Mais à partir de la deuxième (et grâce à notre « claque » personnelle due à nos AAAA qui ont démarré les applaudissements), les auditeurs assez nombreux nous ont manifesté leur satisfaction. Et nous avons recueilli un beau succès.
Après le déjeuner servi dans un restaurant typique, à l’ancienne, nous avons été accueillis au centre culturel de Dorog, pour participer à la « XIVe Rencontre internationale des Chœurs de Dorog ». Invités d’honneur, nous avons clôturé le rendez-vous, après défilement de chorales autrichienne, allemande, slovaque, etc.
Notre prestation démarra sur les chapeaux de roue, grâce à Christine qui, d’entrée de jeu, conquis la participation du public parce … son podium grinçait, grinçait … et elle l’a pris à témoin… Donnée dans une bonne humeur communicative, notre exécution rallia tous les suffrages de l’auditoire qui manifesta chaleureusement son plaisir à nous « audire ». Un sympathique réception (avec buffet froid) devait réunir tous les participants à cette rencontre, avec partie dansante.
Nous avons ensuite regagné notre hôtel pour y passer une bonne nuit …
Lundi 21 juillet.
Après un petit déjeuner pris en toute quiétude dans une salle de restaurant pratiquement vide de tout occupant (alors que la veille, elle paraissait en état de siège !) en route pour la visite du château de Buda, du palais royal, de l’église Mathias et du bastion des pêcheurs. Alors que nous nous dirigions vers l’édifice religieux, un élément manquait au bataillon : Jacqueline D. (qui avait fait une chute malencontreuse en sortant du car, s’occasionnant un coup à la tête). Et voilà qu’on la perd dans un quartier envahi de touristes. Comme deux Saint-Bernard se portant au secours des voyageurs égarés, Octave (JC. L.) et Ivan D. (un de nos AAAA) partirent à sa recherche, la retrouvèrent, et ne la quittèrent plus !
Après le déjeuner pris dans un hôtel restaurant de Budapest et un tour de ville, en route pour « le désert » (la plaine : la Puszta), vers un élevage de chevaux (120) situé dans un cadre enchanteur.
Après une dégustation d’alcool de pêche et petits gâteaux, nous avons pu applaudir le spectacle présenté par des gardians (à pied et à cheval), des conducteurs de calèches (qui nous emmenèrent faire un petit tour du propriétaire).
Quelques « audacieux » ont pu monter un cheval.
Après un dîner dans la tcharda (un restaurant typique) accompagné de musique tzigane dispensée par trois musiciens (violon, contrebasse, cymbalum), et un tour de « Budapest by night », un peu rompus, nous nous sommes précipités dans nos chambres pour un repos bien mérité et bien nécessaire avant la longue journée qui nous attend demain.
Mardi 22 juillet.
Excursion au célèbre lac Balaton, avec visite préalable de l’église abbatiale de Tihany, décorée en styles baroque et rococo.
Après le déjeuner pris dans un restaurant de Tihany, en route vers le lac Balaton pour la découverte de son cadre.
La troupe, en temps libre, se divisa en groupes : d’aucuns sont allés se baigner dans l’eau douce du lac, d’autres se sont promenés dans le site, d’autres encore ont fait une promenade en bateau. Bref, que du plaisir au cours de cette journée ensoleillée.
Cette journée, sans incident, nous a occupés de 8 heures 30 à 22 heures 30 ! !
Mercredi 23 juillet.
Départ pour l’île Marguerite. On n’a pas bien vu ce qu’on devait y voir à force de se protéger de la pluie (aussi forte que notre drache nationale).
A grand renfort de parapluies, nous nous sommes rendus à l’embarcadère pour une promenade en bateau-mouche (que d’eau, que d’eau …).
Après une (petite) déambulation dans les rues de la cité (en prenant bien soin de ne pas mettre les pieds dans les caniveaux pleins d’eau !), nous nous sommes rendus à Belle-Ile (pardon, au marché couvert de la ville !). Echoppes de toutes sortes : un étage plein de textiles (véritable Disneyland de la Clicote …nous dit Yvan D. !), un autre de cuirs, fruits, légumes, salaisons … et autres choses flattant le palais. Ah qu’une heure est vite passée (et à l’abri !) dans cette caverne d’Ali Baba.
Vint ensuite le moment crucial : répétition avant le grand (et dernier) concert, dans l’église baroque de Piliscaba. Aurons-nous un accompagnement instrumental ?
Tamara, aux (grandes) orgues ( ! ? !)(plutôt moins que plus accordées !) avec un (trop) petit clavier, décide malgré tout de nous accompagner dans l’Ave verum de Mozart. Réussi !
En interlude, notre jeune accompagnatrice, courageuse et téméraire, s’élança dans une suite de Haendel, vrai morceau de bravoure étant donné les circonstances. Elle a recueilli le succès qu’elle méritait bien.
A signaler le degré de vive émotion qui a habité tout l’auditoire. Même nos AAAA étaient fort émus … et pourtant ils n’en étaient pas à leur première audition …
Et sur le chemin du retour vers Budapest, dîner « cave party », en musique (batterie, deux trompettes et chanteurs, un tuba, un accordéon). Et hop ! que j’t’envoie de l’oberbayern à qui mieux mieux ! (Tant pis pour ceux qui n’aiment pas cela ! !) et, oh ! surprise, juste avant le dessert …. dégustation (ah ! oui, est-ce bien le moment ?) dans la cave de l’établissement, de vins blancs, rosé, rouges, avec commentaires (et mise en vente) bien entendu. Les VL s ‘en sont donnés à cœur joie et pleine voix avant de reprendre le chemin vers le « Berlin », pour y jouir d’un repos bien mérité, en pleine euphorie, heureux de la réussite de cette belle journée.
Et enfin, les occupants de trois chambres trop bruyantes ont pu disposer d’un « dortoir » un peu plus au calme.
Jeudi 24 juillet.
Dernière journée à Budapest et ses environs. La matinée fut consacrée à la visite de Szentendre (prononcer Saint-André !) où la place principale est classée monument historique.
Dans ce gentil petit village, nous avons pu visiter, entre autres, le Kovacs Margit Museum, installé dans une ancienne maison de marchand du 18e siècle et réservé aux œuvres de cette célèbre artiste céramiste hongroise (1902-1977).
L’après-midi fut consacré à la visite du palais du Roi Mathias (en ruines) suivie d’un spectacle moyenâgeux donné à la Tour Salomon. Le spectacle demande, dès son début, l’investiture d’un roi et sa reine. Le « mâle » choisi fut … Guy D. et une très jolie Reine, elle aussi choisie par le meneur de jeu parmi les spectateurs (mais ne faisant pas partie de notre troupe), assista le bon Roi dans son « office ». Installé sur son trône, le Roi, devant désigner une personne à punir, s’écria : « Ma femme ! ». Mariette, qui n’y a vu que du feu, s’est retrouvée installée sur un siège à clous (fakir(e) bien malgré elle, devenant notre « feume â coû trawé » ! !). Le spectacle s’est déroulé dans la joie, les applaudissements nourris saluant les prouesses des combattants, des tireurs à l’arc et à l’arbalète. La fête devait se terminer par un « festin royal » présidé par notre bon Roi Guy 1er, tout investi de son nouveau rôle et réclamant le respect de ses sujets. Vive le Roi !
Après ces agapes, nous avons regagné notre hébergement dans le calme, car, demain, retour vers la Belgique, via Vienne. Amis, à vos valises !
Vendredi 25 juillet.
Avant-dernière ligne droite avant notre retour vers la Belgique.
Après une dernière nuit passée à l’Hôtel Berlin et un petit déjeuner conquis de haute lutte (deux cars arrivés dans la soirée) – mais cette fois, on ne nous y a pas pris ! – adieu à notre séjour en (N)ongrie (comme se plaisait à le dire notre guide, compétente, mais « obsédante »). Davor (dont j’ai omis jusqu’à présent de signaler le professionnalisme à tous égards, sa gentillesse, sa disponibilité, sa bonne humeur, toujours égale, son humour pas en reste) nous a amenés au centre de Vienne, fendant témérairement la circulation motorisée très dense (promenade agrémentée de travaux dans la ville !). Vers 12 h. la troupe fut lâchée dans Vienne pour un déjeuner et une visite libres.
A 18 heures, rendez-vous au restaurant de l’hôtel (luxueux) Novotel City Wien.
Le repas proposé et offert par la chorale, était finement préparé et présenté, arrosé par du vin rosé, blanc ou rouge de bonne qualité (servis au verre, et à un prix unitaire un peu surprenant ! !) et de la bière. Ceux qui le voulaient se sont retirés tôt, d’autres se sont attardés (« jusqu’à ce qu’on n’ait plus d’argent », ai-je entendu dire – et pour cause ! voir les prix !). Nous nous sommes souhaité la bonne nuit, car la route de demain sera longue (plus de 1.000 km.).
Samedi 26 juillet.
En route pour le retour au pays. Tout s’est déroulé dans les conditions. Grande tristesse, à Limburg, séparation d’avec notre bon Davor, devenu notre ami, notre grand ami, tant sa disponibilité nous a fait chaud au cœur. Je pense qu’il n’oubliera pas de si tôt le voyage qu’il a fait avec une équipe telle que la nôtre.
Le chauffeur prenant la relève, ainsi que le prévoit la loi, aura fort à faire pour égaler la sympathie engendrée par son collègue.
C’était sans compter sur les désagréments ! A 75 kms de Liège, ralentissement, files interminables, de voitures, de camions, caravanes, motor-homes, autocars … notre véhicule subissant le « bouchon ». Il nous a fallu presque quatre heures pour « dévorer » 17 km. ! !
Tout le monde fut ramené à bon port (à 3 h. 15 du matin pour les premiers débarqués) et tout cela grâce à la bonne volonté de Philippe, notre second chauffeur. Même si nous avons apprécié la disponibilité de Davor, nous nous devons de relever la grande générosité de ce chauffeur que nous avons et qui nous a si peu connu(s).
EPILOGUE.
Pour ceux qui n’ont pas eu la patience de lire cette longue narration, je fais ici un bref résumé de cette escapade musicale, gourmande et géographique.
Les trois concerts donnés en Hongrie ont étonné les autochtones (nous, on anime nos interprétations !), nous ont donné beaucoup de satisfaction, beaucoup de plaisir à travailler sous la direction de Christine. Les bâtiments qui ont abrité nos prestations étaient superbes, à l’acoustique allant même parfois, pour l’un d’entre eux surtout, jusqu’à l’extraordinaire.
Côté récréatif, toute l’organisation était remarquable ; nous disposions d’une guide hongroise d’une compétence indiscutable … mais au débit monocorde qui empêchait notre pauvre cerveau (un peu dispersé, comme il peut l’être quand on est en vacances) d’emmagasiner toutes les informations dont elle nous abreuvait … Mais elle était gentille … Et nous a montré les plus beaux endroits de Budapest.
Tout fut OK.
Mais surtout, ce que je veux absolument souligner, c’est la grande amitié, la solidarité, la fraternité, la bonne entente qui ont régné parmi nous pendant tout le voyage, sans « fausse note ». Ah oui, les Valeureux et leurs AAAA savent y faire pour que tous se sentent bien. Merci les ami(e)s. Cette « escapade en Hongrie » restera sûrement un des meilleurs souvenirs des moments passés ensemble … et probablement pas le dernier.
Amicalement vôtre.
Juju
Vendredi 18 juillet
Comme d’hab, divers embarquements sont prévus. A Robermont, (déjà que le car s’est présenté un quart d’heure plus tard que prévu), le départ a été compromis par l’arrivée tardive au rendez-vous de Laurette G. qui s’est levée … à l’heure où nous étions censés prendre la route. Catastrophée, craignant que nous partions sans elle, Laurette s’est précipitée (sans faire sa toilette !) vers l’église de Robermont, lieu du rassemblement. Nous, bien sûr, nous ne voulions pas partir sans elle …
A Outremeuse, tout le monde était bien là. No problem !
A la prise en charge du gros de la troupe à Alleur, autre mine déconfite et confuse : Josiane P. Elle a oublié sa tenue de concert ! Ramenée chez elle, pour prendre la belle parure, par notre bon chef Pierrot (qui tient toujours à assister au départ de ses chanteurs pour l’étranger), c’est lui aussi qui l’amena à Barchon pour (r)attrapage du car.
Et dès lors, en route pour l’aventure. Notre chauffeur du car nous amène à 250 km de notre point de départ pour céder le volant à celui qui est chargé de nous véhiculer tout au long du séjour, et prénommé Davor. Tout le monde est joyeux, on est bien ensemble … puis nous apprenons que Laurette (encore elle !), à cause de son réveil en fanfare, a oublié de prendre carte d’identité et carte de banque … D’où chassé-croisé de communications par GSM afin qu'Albert et Jacqueline S., qui partent demain par avion, récupèrent les cartes manquantes.
Arrivée à Linz pour notre première nuit, au Novotel. Nous sommes bien installés.
Samedi 19 juillet.
En voiture, Simone ! pour Budapest. Trajet un peu long, mais sans incident.
Notre repas du soir à l’Hôtel Berlin (qui devait nous abriter jusqu’au vendredi 25) fut agrémenté par la présence de deux musiciens : chanteurs, claviériste, saxophoniste. Grosse ambiance … plusieurs se sont même mis à danser …
Avant de se rendre au dodo, (demain, deux concerts !) répétition dans le fond du restaurant. On était un peu rouillé, mais Christine ne nous a pas imposé une trop longue séance, nous faisant confiance pour les exécutions de demain. On croise les doigts … mais sûrement, tout ira bien.
Dimanche 20 juillet.
Journée chargée : deux contrats à remplir.
A Esztergom, après visite de la crypte de la basilique : concert religieux (en tenue de ville). Placés sous la coupole (à 100 mètres de hauteur) de la plus grande église de Hongrie, tout imprégnés de l’atmosphère sereine, nous avons commencé à chanter. Dans un cadre aussi prestigieux, à l’acoustique exceptionnelle, nous ne pouvions faire autrement que donner le meilleur de nous-mêmes. La première œuvre interprétée fut suivie d’un long silence. Mais à partir de la deuxième (et grâce à notre « claque » personnelle due à nos AAAA qui ont démarré les applaudissements), les auditeurs assez nombreux nous ont manifesté leur satisfaction. Et nous avons recueilli un beau succès.
Après le déjeuner servi dans un restaurant typique, à l’ancienne, nous avons été accueillis au centre culturel de Dorog, pour participer à la « XIVe Rencontre internationale des Chœurs de Dorog ». Invités d’honneur, nous avons clôturé le rendez-vous, après défilement de chorales autrichienne, allemande, slovaque, etc.
Notre prestation démarra sur les chapeaux de roue, grâce à Christine qui, d’entrée de jeu, conquis la participation du public parce … son podium grinçait, grinçait … et elle l’a pris à témoin… Donnée dans une bonne humeur communicative, notre exécution rallia tous les suffrages de l’auditoire qui manifesta chaleureusement son plaisir à nous « audire ». Un sympathique réception (avec buffet froid) devait réunir tous les participants à cette rencontre, avec partie dansante.
Nous avons ensuite regagné notre hôtel pour y passer une bonne nuit …
Lundi 21 juillet.
Après un petit déjeuner pris en toute quiétude dans une salle de restaurant pratiquement vide de tout occupant (alors que la veille, elle paraissait en état de siège !) en route pour la visite du château de Buda, du palais royal, de l’église Mathias et du bastion des pêcheurs. Alors que nous nous dirigions vers l’édifice religieux, un élément manquait au bataillon : Jacqueline D. (qui avait fait une chute malencontreuse en sortant du car, s’occasionnant un coup à la tête). Et voilà qu’on la perd dans un quartier envahi de touristes. Comme deux Saint-Bernard se portant au secours des voyageurs égarés, Octave (JC. L.) et Ivan D. (un de nos AAAA) partirent à sa recherche, la retrouvèrent, et ne la quittèrent plus !
Après le déjeuner pris dans un hôtel restaurant de Budapest et un tour de ville, en route pour « le désert » (la plaine : la Puszta), vers un élevage de chevaux (120) situé dans un cadre enchanteur.
Après une dégustation d’alcool de pêche et petits gâteaux, nous avons pu applaudir le spectacle présenté par des gardians (à pied et à cheval), des conducteurs de calèches (qui nous emmenèrent faire un petit tour du propriétaire).
Quelques « audacieux » ont pu monter un cheval.
Après un dîner dans la tcharda (un restaurant typique) accompagné de musique tzigane dispensée par trois musiciens (violon, contrebasse, cymbalum), et un tour de « Budapest by night », un peu rompus, nous nous sommes précipités dans nos chambres pour un repos bien mérité et bien nécessaire avant la longue journée qui nous attend demain.
Mardi 22 juillet.
Excursion au célèbre lac Balaton, avec visite préalable de l’église abbatiale de Tihany, décorée en styles baroque et rococo.
Après le déjeuner pris dans un restaurant de Tihany, en route vers le lac Balaton pour la découverte de son cadre.
La troupe, en temps libre, se divisa en groupes : d’aucuns sont allés se baigner dans l’eau douce du lac, d’autres se sont promenés dans le site, d’autres encore ont fait une promenade en bateau. Bref, que du plaisir au cours de cette journée ensoleillée.
Cette journée, sans incident, nous a occupés de 8 heures 30 à 22 heures 30 ! !
Mercredi 23 juillet.
Départ pour l’île Marguerite. On n’a pas bien vu ce qu’on devait y voir à force de se protéger de la pluie (aussi forte que notre drache nationale).
A grand renfort de parapluies, nous nous sommes rendus à l’embarcadère pour une promenade en bateau-mouche (que d’eau, que d’eau …).
Après une (petite) déambulation dans les rues de la cité (en prenant bien soin de ne pas mettre les pieds dans les caniveaux pleins d’eau !), nous nous sommes rendus à Belle-Ile (pardon, au marché couvert de la ville !). Echoppes de toutes sortes : un étage plein de textiles (véritable Disneyland de la Clicote …nous dit Yvan D. !), un autre de cuirs, fruits, légumes, salaisons … et autres choses flattant le palais. Ah qu’une heure est vite passée (et à l’abri !) dans cette caverne d’Ali Baba.
Vint ensuite le moment crucial : répétition avant le grand (et dernier) concert, dans l’église baroque de Piliscaba. Aurons-nous un accompagnement instrumental ?
Tamara, aux (grandes) orgues ( ! ? !)(plutôt moins que plus accordées !) avec un (trop) petit clavier, décide malgré tout de nous accompagner dans l’Ave verum de Mozart. Réussi !
En interlude, notre jeune accompagnatrice, courageuse et téméraire, s’élança dans une suite de Haendel, vrai morceau de bravoure étant donné les circonstances. Elle a recueilli le succès qu’elle méritait bien.
A signaler le degré de vive émotion qui a habité tout l’auditoire. Même nos AAAA étaient fort émus … et pourtant ils n’en étaient pas à leur première audition …
Et sur le chemin du retour vers Budapest, dîner « cave party », en musique (batterie, deux trompettes et chanteurs, un tuba, un accordéon). Et hop ! que j’t’envoie de l’oberbayern à qui mieux mieux ! (Tant pis pour ceux qui n’aiment pas cela ! !) et, oh ! surprise, juste avant le dessert …. dégustation (ah ! oui, est-ce bien le moment ?) dans la cave de l’établissement, de vins blancs, rosé, rouges, avec commentaires (et mise en vente) bien entendu. Les VL s ‘en sont donnés à cœur joie et pleine voix avant de reprendre le chemin vers le « Berlin », pour y jouir d’un repos bien mérité, en pleine euphorie, heureux de la réussite de cette belle journée.
Et enfin, les occupants de trois chambres trop bruyantes ont pu disposer d’un « dortoir » un peu plus au calme.
Jeudi 24 juillet.
Dernière journée à Budapest et ses environs. La matinée fut consacrée à la visite de Szentendre (prononcer Saint-André !) où la place principale est classée monument historique.
Dans ce gentil petit village, nous avons pu visiter, entre autres, le Kovacs Margit Museum, installé dans une ancienne maison de marchand du 18e siècle et réservé aux œuvres de cette célèbre artiste céramiste hongroise (1902-1977).
L’après-midi fut consacré à la visite du palais du Roi Mathias (en ruines) suivie d’un spectacle moyenâgeux donné à la Tour Salomon. Le spectacle demande, dès son début, l’investiture d’un roi et sa reine. Le « mâle » choisi fut … Guy D. et une très jolie Reine, elle aussi choisie par le meneur de jeu parmi les spectateurs (mais ne faisant pas partie de notre troupe), assista le bon Roi dans son « office ». Installé sur son trône, le Roi, devant désigner une personne à punir, s’écria : « Ma femme ! ». Mariette, qui n’y a vu que du feu, s’est retrouvée installée sur un siège à clous (fakir(e) bien malgré elle, devenant notre « feume â coû trawé » ! !). Le spectacle s’est déroulé dans la joie, les applaudissements nourris saluant les prouesses des combattants, des tireurs à l’arc et à l’arbalète. La fête devait se terminer par un « festin royal » présidé par notre bon Roi Guy 1er, tout investi de son nouveau rôle et réclamant le respect de ses sujets. Vive le Roi !
Après ces agapes, nous avons regagné notre hébergement dans le calme, car, demain, retour vers la Belgique, via Vienne. Amis, à vos valises !
Vendredi 25 juillet.
Avant-dernière ligne droite avant notre retour vers la Belgique.
Après une dernière nuit passée à l’Hôtel Berlin et un petit déjeuner conquis de haute lutte (deux cars arrivés dans la soirée) – mais cette fois, on ne nous y a pas pris ! – adieu à notre séjour en (N)ongrie (comme se plaisait à le dire notre guide, compétente, mais « obsédante »). Davor (dont j’ai omis jusqu’à présent de signaler le professionnalisme à tous égards, sa gentillesse, sa disponibilité, sa bonne humeur, toujours égale, son humour pas en reste) nous a amenés au centre de Vienne, fendant témérairement la circulation motorisée très dense (promenade agrémentée de travaux dans la ville !). Vers 12 h. la troupe fut lâchée dans Vienne pour un déjeuner et une visite libres.
A 18 heures, rendez-vous au restaurant de l’hôtel (luxueux) Novotel City Wien.
Le repas proposé et offert par la chorale, était finement préparé et présenté, arrosé par du vin rosé, blanc ou rouge de bonne qualité (servis au verre, et à un prix unitaire un peu surprenant ! !) et de la bière. Ceux qui le voulaient se sont retirés tôt, d’autres se sont attardés (« jusqu’à ce qu’on n’ait plus d’argent », ai-je entendu dire – et pour cause ! voir les prix !). Nous nous sommes souhaité la bonne nuit, car la route de demain sera longue (plus de 1.000 km.).
Samedi 26 juillet.
En route pour le retour au pays. Tout s’est déroulé dans les conditions. Grande tristesse, à Limburg, séparation d’avec notre bon Davor, devenu notre ami, notre grand ami, tant sa disponibilité nous a fait chaud au cœur. Je pense qu’il n’oubliera pas de si tôt le voyage qu’il a fait avec une équipe telle que la nôtre.
Le chauffeur prenant la relève, ainsi que le prévoit la loi, aura fort à faire pour égaler la sympathie engendrée par son collègue.
C’était sans compter sur les désagréments ! A 75 kms de Liège, ralentissement, files interminables, de voitures, de camions, caravanes, motor-homes, autocars … notre véhicule subissant le « bouchon ». Il nous a fallu presque quatre heures pour « dévorer » 17 km. ! !
Tout le monde fut ramené à bon port (à 3 h. 15 du matin pour les premiers débarqués) et tout cela grâce à la bonne volonté de Philippe, notre second chauffeur. Même si nous avons apprécié la disponibilité de Davor, nous nous devons de relever la grande générosité de ce chauffeur que nous avons et qui nous a si peu connu(s).
EPILOGUE.
Pour ceux qui n’ont pas eu la patience de lire cette longue narration, je fais ici un bref résumé de cette escapade musicale, gourmande et géographique.
Les trois concerts donnés en Hongrie ont étonné les autochtones (nous, on anime nos interprétations !), nous ont donné beaucoup de satisfaction, beaucoup de plaisir à travailler sous la direction de Christine. Les bâtiments qui ont abrité nos prestations étaient superbes, à l’acoustique allant même parfois, pour l’un d’entre eux surtout, jusqu’à l’extraordinaire.
Côté récréatif, toute l’organisation était remarquable ; nous disposions d’une guide hongroise d’une compétence indiscutable … mais au débit monocorde qui empêchait notre pauvre cerveau (un peu dispersé, comme il peut l’être quand on est en vacances) d’emmagasiner toutes les informations dont elle nous abreuvait … Mais elle était gentille … Et nous a montré les plus beaux endroits de Budapest.
Tout fut OK.
Mais surtout, ce que je veux absolument souligner, c’est la grande amitié, la solidarité, la fraternité, la bonne entente qui ont régné parmi nous pendant tout le voyage, sans « fausse note ». Ah oui, les Valeureux et leurs AAAA savent y faire pour que tous se sentent bien. Merci les ami(e)s. Cette « escapade en Hongrie » restera sûrement un des meilleurs souvenirs des moments passés ensemble … et probablement pas le dernier.
Amicalement vôtre.
Juju
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